À la fin du XVIe siècle, une école de peinture japonaise a commencé à produire des paravents représentant l’équipage multiethnique et les
marchandises variées qui arrivaient au Japon en provenance de Macao, l’une des plus importants établissements portugais en Asie. Les paravents
Nanban font écho aux connexions entre différentes géographies humaines, religieuses et matérielles à travers des routes et des réseaux commerciaux à grande échelle. L’analyse de ces dispositifs picturaux nous permet donc
d’examiner un cas particulier de perception et de réaction à l’altérité à l’époque moderne.
Château de Fontainebleau - Salle des colonnes