Si par comparaison avec d’autres systèmes totalitaires qui lui furent contemporains, l’Estado Novo de Salazar a manifesté une certaine réserve envers la propagande visuelle, le domaine cinématographique n’en fut pas
moins sévèrement contrôlé. Il s’agissait en effet de promouvoir les valeurs du régime ainsi qu’une vision de la Nation censée correspondre à l’idéal salazariste. À toutes les étapes de la production, la censure étatique veillait avec rigueur à la conformité idéologique des films obligeant les créateurs à se plier à de nombreuses contraintes et, parfois, à user de moyens détournés.
Médiathèque de Fontainebleau, espace culturel La Charité Royale