Bien que la France ait attendu la seconde moitié du XIXe siècle pour pouvoir établir des relations directes avec le Japon, des objets japonais (laques, porcelaines) n’en sont pas moins venus enrichir les collections princières dès les XVIIe-XVIIIe siècles. Mais c’est avec la découverte d’autres types de productions artistiques, et notamment de l’art de l’estampe, que la France va être en première ligne du japonisme et des premières collections spécialisées. Si certaines (Clémence d’Ennery) se construisent sans quitter la France, d’autres (Cernuschi, Guimet) trouvent leur origine dans des voyages dans un Japon nouvellement ouvert au monde.