Les « plaisirs » au clavecin oscillent entre les « délices » (sensualité) et les « amusements » (divertissement). Si l’on songe à François Couperin, sans doute faut-il réunir ces trois notions qui participent d’un hédonisme triomphant. Au XVIIIe siècle, le plaisir est aussi intimement lié au jeu – la musique, et sa technique à l’époque, jamais forcée ou difficile, en est l’exemple même ; avant que le XIXe siècle n’impose la souffrance comme gage de virtuosité.
Dimanche 6 juin, 11h30
Château de Fontainebleau - Fumoir Carnot