En 2019, près de Reykjavik, le glaciologue Oddur Sigurổsson participe, avec une centaine de personnes, à une cérémonie qui commémore la disparition de Okjökull, qui n’est plus qu’un glacier. Sa mort prématurée survient après seulement trois cents ans, alors que son espérance de vie est de plus de mille ans. Peut-on performer les éléments naturels pour visualiser la crise climatique au-delà des données scientifiques ? Peut-on représenter l’extinction géologique au-delà de celle des espèces biologiques à travers une telle cérémonie funèbre et écocritique ?