Les environnements clos sous dômes, régulés technologiquement, peuvent être pensés comme des moyens de s’émanciper du climat, de ses caprices, des saisons, ou même des conditions de vie « naturelles » sur Terre. Mais lorsqu’elles s’en emparent, les mains joueuses d’artistes, d’architectes ou de designers ne peuvent-elles pas en retourner le stigmate ? Et faire de ces environnements clos les instruments d’une « connaissance incarnée », participant à réaligner nos affects, sur les plans sensoriel, conceptuel ou émotionnel, avec les informations scientifiques relatives au dérèglement climatique ?