Après avoir découvert les copies d’Olympia 52 dans les collections de l’INSEP, Julien Faraut reconstitue l’histoire du premier long métrage oublié du cinéaste Chris Marker. En interrogeant ainsi la genèse de ce film de commande sur les Jeux Olympiques d’Helsinki, il met en lumière la singularité de l’auteur de Sans soleil : son film s’approprie le regard décalé que Marker porte alors sur le sport pour convier le spectateur à une surprenante mise en abîme des enjeux du montage, lié à l’écriture d’un commentaire en voix off.