Par l’exemple de quelques figures marginales de la scène artistique belge francophone (groupe Ruptz, Thierry Tillier, etc.) se brosse une situation particulière, où la marginalité se devine « systémique ». Qu’elle soit in fine subie ou choisie, cette posture révèle un écosystème artistique déficient qui ne laisse que peu d’opportunités aux artistes. Pourtant, bien que coincés entre ces contraintes, ces artistes ont trouvé la force de créer des œuvres singulières qui font écho aux préoccupations artistiques de leur époque.