Comment une image devient un corps ? Empathie et esthétique après la pandémie

Comment une image devient un corps ? Empathie et esthétique après la pandémie

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    La Covid-19 a révélé plus clairement que jamais à quel point le monde a besoin d’images, et surtout d’images en tant que corps : en tant qu’agents matériels, actifs, présents, incarnés. Tous les clichés existants ont fusionné. L’image en tant que corps présent a prodigué réconfort, consolation et engagement avec la souffrance des autres ; elle était une promesse de pédagogie et de convivialité personnelle. Quelle est la place de l’empathie? Walter Benjamin s’est montré sceptique à ce sujet ; il s’est inquiété de la manière dont elle était banalisée et a anticipé sa trivialité actuelle. Elle n’est constitutive ni de l’art ni de la compassion. Je propose une nouvelle approche pour définir l’empathie et le sens qu’elle prend au sein de la relation entre individus, images et art.

    Intervenants : David Freedberg (Columbia University)

    Crédit photo : Visiteur à la Frieze London 2016 avec Jon Rafman, Transdimensional serpent, 2016, sculpture, techniques diverses et réalité virtuelle (couleur, sonore, 4 min 38), MCA Chicago (c) David Freedberg

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