Expositions et performances

Déplacements, une exposition d’œuvres récentes de Mario García Torres dans les grands appartements du château de Fontainebleau

Commissariat : Éric de Chassey

Mario García Torres [né en 1975 à Monclova, Mexique] s’est fait connaître internationalement pour des œuvres qui réactivent, questionnent et déplacent des moments de l’histoire de l’art des années 1960-1970, en particulier ceux de la naissance des différentes tendances de l’art conceptuel. Il propose ainsi une véritable histoire de l’art, qui ne passe cependant pas par le discours et l’analyse à distance, mais par des œuvres, c’est-à-dire un engagement concret.
La dimension poétique et critique de ses œuvres peut également se manifester dans des objets moins historiquement situés. La récente série de tableaux intitulée Spoiled Paintings [Peintures gâchées] est volontairement non datée, comme pour indiquer qu’elle aurait pu être exécutée à un moment non assignable avec précision.

 

 

Anamnèse perpétuelle :
Performance en trois temps

Dans le cadre du festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau, trois artistes qui explorent la mémoire, le langage, la peau et la résilience offriront deux séances de performance. Une artiste se produira chaque jour du festival, à 14h et à 16h.

En collaboration avec l’Institut culturel du Mexique en France et la Maison de l’Amérique
latine.

Colección Jumex : Ruines du passé, du présent et du futur

La Fundación Jumex Arte Contemporaneo et Kit Hammonds, son conservateur en chef, présenteront une sélection d’œuvres d’artistes internationaux qui prennent pour sujet des sites du Mexique. Cyprien Gaillard, Joachim Koester, Anri Sala et Melanie Smith explorent l’histoire ancienne et moderne, l’art contemporain et la mythologie dans leurs œuvres vidéo évocatrices où la réalité et la fiction se confondent, et où le passé et le présent se chevauchent. La projection se terminera par une performance en direct de l’artiste mexicain Mario García Torres, dont le travail porte sur un musée en ruines sur l’île grecque de Syros, sur son histoire presque oubliée et sur ses possibles héritages.

En partenariat avec la Fundación Jumex Arte Contemporaneo

 

Evénement de clôture : carte blanche à la villa Médicis

Atlas porte sur ses épaules la sphère céleste et avec elle le monde connu. Comme toutes les « figures qui portent », son action et son équilibre permettent d’engager une réflexion autour des structures et des systèmes de soutènement, des piédestaux aux grandes infrastructures.
Invité.es à dialoguer autour du thème du 20e numéro de la revue d’histoire de l’art Studiolo, les pensionnaires de la Villa Médicis proposent une conférence performée à partir d’œuvres, images, récits, et compositions sonores pour penser aux histoires et aux formes du support et de la soutenabilité, de renversement et de réciprocité.

 Les femmes cavalières : las escaramuzas, Théo Saffroy

Un accrochage des photographies de Théo Saffroy, dont l’œuvre est caractérisée par des compositions colorées et la quête du mouvement, célèbre l’univers des escaramuzas, ces femmes cavalières mexicaines montant en amazone et s’affrontant durant la charrería,
un rodéo équestre chorégraphié et en musique.

 

Exposition offerte par l’Office de Tourisme du Pays de Fontainebleau, attaché à célébrer les traditions équestres à travers le monde.

 

La lucha libre féminine : les reines du ring, Théo Saffroy

À partir d’une sélection de photographies de Théo Saffroy, oscillant entre le documentaire et la fiction dans l’esprit de la street photography, découvrez les catcheuses qui déchaînent les foules au sein des arènes des grandes métropoles mexicaines. Indéniablement un sport, la lucha libre est devenue un art de la scène,
« théâtre de paillettes », dont le photographe capture chacun des instants. À leur façon, las luchadoras incarnent une spectaculaire revanche des femmes mexicaines, désormais
fortes et héroïques.


Exposition offerte par la Ville de Fontainebleau.

Les sports sont rois à Fontainebleau

Cet accrochage de reproductions d’œuvres et de photographies met en regard les représentations du corps sportif sur les décors et peintures ainsi que parmi les sculptures du château. La salle du jeu de paume, datant d’Henri IV, ainsi que le manège de Sénarmont, voulu par Napoléon Ier, évoquent les lieux du sport rappelant la place des activités physiques dans la vie des souverains et de leur cour à Fontainebleau.

Exposition offerte par la Ville de Fontainebleau.

 

La paume à l’honneur


Lors de travaux dans une dépendance de l’ancien hôtel de Conti à Fontainebleau, une raquette de courte paume datée vers 1700 est retrouvée puis entre dans les collections nationales. Elle est exceptionnellement exposée ainsi que la balle avec laquelle Robert Fahey a remporté en 2008 le titre de champion du monde de jeu de paume dans la salle du château.

Ulysse et les Sirènes, une acquisition majeure

Entre 1541 et 1570, Primatice peint les décors d’une grande galerie voulue par François Ier pour son château de Fontainebleau représentant des épisodes du retour d’Ulysse à Ithaque. En 1569, Ruggiero de Ruggieri en copie différentes scènes.
Grâce à l’acquisition d’Ulysse et les Sirènes, les 3 copies subsistantes de Ruggiero de Ruggieri sont réunies au château et permettent d’imaginer cette galerie disparue sous Louis XV.