Les images de la catastrophe écologique se caractérisent par la reprise d’une iconographie dont les variations médiatiques sont minimes. D’un désastre climatique à un autre – incendies, inondations, sécheresse, etc. –, cette monotonie dans la représentation de la catastrophe entretient une forme d’indifférence, alors même que l’iconographie en question repose sur une esthétique du choc supposée altérer notre passivité face à elle. Nous verrons comment le cinéma permet de questionner cette imagerie dominante, et comment il nous fait entrevoir des formes de mobilisation inédites.