Dans leurs récits de voyage en Amérique, les explorateurs et colons français du XVIIIe siècle sont surpris par la dextérité physique des autochtones et par leur goût pour l’exercice. De nombreux auteurs décrivent et représentent ces peuples en train de nager, danser, ramer, jouer à la crosse et courir aussi vite que les animaux. Certains prennent même part aux tournois entre nations, pensant assister à des Jeux olympiques antiques. Cette communication interroge donc l’idéalisation et l’appropriation des pratiques sportives des autochtones dans un contexte colonial.
Samedi 1 juin, 13h00
Château de Fontainebleau - Chapelle Basse Saint-Saturnin