En 1995, la découverte de gravures de style paléolithique dans la vallée du Côa fait l’objet d’un vaste débat de société. Classées en 1998, un parc archéologique de 200 km² est créé pour les protéger tandis qu’un musée est
inauguré en 2010 pour compléter la visite des sites sélectionnés. Quarante ans plus tard, l’art paléolithique reste encore exclusivement associé
au monde souterrain dans l’imaginaire collectif. À partir du site du Côa, nous proposons une réflexion entre production de connaissance scientifique, appréciation par le grand public et choix politiques liés à l’art préhistorique.