Depuis l’avènement d’une poésie classique calligraphiée sur des papiers précieux, la littérature japonaise entretient des liens étroits avec le monde visuel – que l’on songe aux somptueux rouleaux illustrés du Roman du Genji, ou aux fines estampes qui illustrent les romans de l’époque d’Edo (XVIIe-XIXe siècles). Dans la période moderne, littérature et cinéma se sont enrichis de leurs échanges constants, tandis que les récits d’aujourd’hui tutoient les mangas et l’animation. On propose de s’interroger sur cette porosité des frontières entre le texte et l’image au Japon.
Dimanche 6 juin, 12h00
Château de Fontainebleau, Chapiteau de la Cour Ovale