Avant l’essor des théories physiques qui permirent d’expliquer les couleurs non pigmentaires de certains matériaux animaux comme les plumes ou la nacre, les artistes et leurs clients étaient à la fois admiratifs et intrigués par de tels phénomènes chromatiques. Ils cherchèrent à les mettre à profit, souvent avec succès, parfois échouant cruellement à « travailler » des matériaux dont ils ne comprenaient pas les propriétés. La table ronde réunira deux historiens de l’art et une physicienne afin de donner des clés de compréhension de quelques œuvres emblématiques.