Cette conférence traite de l’instrumentalisation des arts précolombiens mexicains sur la scène artistique française comme éléments de propagande nationaliste, au XIXe siècle. En s’appuyant sur le concept de nostalgie, corollaire du progrès et de la vision historiciste de l’époque, cette étude analyse les objets précolombiens, leurs motifs et leurs descriptions dans les Expositions universelles parisiennes. Ainsi, cette recherche voudrait montrer comment les gouvernements mexicains ont tissé la trame de leur identité, et comment ce discours enchérit le canevas nostalgique français.