Les anciens Mayas avaient une conception du corps humain différente de celle des Occidentaux d’aujourd’hui. Pour eux, il n’y avait pas de séparation entre l’âme et le corps, mais une croyance en plusieurs âmes faites de matière et circulant dans les veines. Le sang était une sorte d’Olympe intérieur, car chaque âme était la projection d’une divinité du cosmos. Conformément à ces idées, ils soumettaient le corps humain à des modifications physiques dès l’enfance afin de le rendre plus confortable pour les dieux qui les peuplaient. Les artistes mayas ont souligné ces attributs théomorphiques dans leurs portraits.