« Au départ de Tremor, il y a la rencontre avec la beauté rude et sauvage de l’Islande, vécue comme une immersion physique très intense. Ces lieux désertés, parfois même dévastés, sont des lieux de résonance pour certaines voix du film. Ils renvoient à l’expérience subjective de la violence, de la destruction et du conflit. Des sons étranges et puissants font irruption de tous côtés. Grésillements, souffles, jets, craquements… Ces bruits terrestres suscitent l’intranquillité et la fascination. » (Annik Leroy)
précédé de
We’ll find you when the sun goes black
Inspiré par la « terella », une petite boule magnétisée représentant la Terre, utilisée par les scientifiques pour étudier les aurores jusqu’à la fin du XXe siècle, et par un poème de Bertolt Brecht, écrit en exil dans les années 1930 : « Dans les temps sombres / Y aura-t-il aussi des chants ? Oui, il y aura aussi des chants / Sur les temps sombres. ».
Anouk De Clercq
Belgique – Norvège / 2021 / Expérimental / 5’
En collaboration avec le Collectif Jeune Cinéma et Auguste Orts