Établi à l’époque Heian (794-1185), le sumo est à l’origine un rituel shinto faisant appel aux divinités pour assurer bonne récolte et prospérité. Au fil des siècles, cette pratique religieuse a évolué vers une forme de divertissement très appréciée à la cour, devenant un sport de combat dont l’objectif est de forcer l’adversaire à sortir du ring, ou à toucher le sol avec une partie de son corps. Les gravures ukiyo-e ont popularisé cet art de la lutte depuis la fin du XVIIIe siècle, illustrant sa riche esthétique, et mettant à l’honneur les sumotori, ses principaux acteurs.
Vendredi 31 mai, 16h00
Château de Fontainebleau - salon des Fleurs