L’important incendie criminel de la cathédrale de Nantes survenu en 2020 endommagea, entre autres, la façade occidentale. Il détruisit la grande verrière créée par Anne de Bretagne au début du XVIe siècle et le grand orgue de tribune dont le buffet était daté des XVIIe et XVIIIe siècles. Les choix fondamentaux se posent pour envisager soit de restaurer l’état disparu de ce patrimoine ou bien de créer des œuvres contemporaines pour les remplacer. Les études menées pour éclairer les décisions et les avis de la commission nationale des Monuments historiques mettent en valeur les doctrines propres aux Monuments historiques. Comment transmettre la mémoire des œuvres disparues : par les formes et les matériaux, la mise en valeur des vestiges subsistants ? La copie peut-elle être considérée comme un faux dès lors qu’on en saisit toute la dimension historique ? La création peut-elle permettre d’enjamber la perte ?
Carte blanche à l’Association des conservateurs des monuments historiques
Samedi 7 juin, 10h00
Château de Fontainebleau - vestibule Serlio