Le plaisir du sport et l’éloge de la culture physique, tendances inspirées en premier lieu par la promotion des Jeux olympiques de Paris en 1924, sont des thèmes essentiels de l’art moderne et de la littérature de l’entre-deux-guerres. On peut citer des œuvres de Charles Despiau et Fernand Léger. Mais l’esthétisation du sport ne plut pas à tout le monde. La critique nous provient principalement du milieu des derniers survivants symbolistes. Cette intervention revient sur le débat, et montre comment il s’est finalement éteint avec le détournement de l’iconographie sportive sous le fascisme.
Samedi 1 juin, 08h45
Château de Fontainebleau - Chapelle Basse Saint-Saturnin