La pratique du judo puis du wushu a occupé une place significative dans la vie d’Arman (1928-2005), contribuant à canaliser une « violence stupide » enracinée dans l’enfance tout en répondant aux attentes d’un caractère perfectionniste et dominateur. Mais le judo a aussi façonné la modalité génératrice de ses Allures, Accidents et Colères, conditionnée par l’objet dans sa relation au support. Notre présentation entend éclairer cette incidence créatrice marqueur d’une identité artistique à laquelle Yves Klein (1928-1962), en frère d’armes, n’est pas étranger.