La présente communication interroge la notion d’authenticité souvent citée pour les objets issus d’Océanie. Cette notion s’avère fragile tant d’un point de vue diachronique qu’en fonction de l’interlocuteur. Dès les contacts, les insulaires du Pacifique produisirent pour les Occidentaux des objets, reconnus comme authentiques. A l’opposé, des objets produits par les descendants de ces mêmes insulaires, fabriqués sur place sont qualifiés de curios et dénigrés. Mais ces objets contemporains sont-ils inauthentiques ; selon qui ou quoi ? Y a-t-il de « véritables » faux – oxymore s’il en est ?
Samedi 7 juin, 16h30
Château de Fontainebleau - quartier Henri IV, salle à manger