La diffusion de la peinture française moderne au Japon s’est faite par le biais de deux grandes collections constituées au début du XXe siècle : celle d’Ōhara Magosaburō qui fonde en 1930 le musée d’art Ōhara et celle de Matsukata Kōjirō qui formera le cœur du musée national d’art occidental de Tokyo ouvert en 1959. Cette table ronde présentera ces deux collections et réfléchira au sens du goût des Japonais pour des courants de la peinture française comme l’école de Barbizon, l’impressionnisme, le postimpressionnisme ou les Nabis, présents dans de nombreux musées : notamment le musée départemental de Yamanashi, l’Artizon Museum (fondation Bridgestone), le musée Pola ou le musée d’art de Hiroshima.