L’œuvre d’art en tant qu’objet, dans bien des cas (tous les cas ?), ne peut prétendre à l’autonomie absolue dont le modernisme tardif l’a dotée. Elle s’inscrit, au contraire, dans une chaîne d’artefacts qui va de l’objet vernaculaire à l’objet patrimonial, de l’œuvre à la relique, le même objet pouvant appartenir à plusieurs catégories. Nous tenterons de décrire, problématiser et mettre en perspective cette chaîne à partir d’exemples tirés du volet Trophées et reliques de l’exposition Des exploits, des chefs-d’œuvre actuellement à Marseille (Frac Sud, MuCEM et [mac] musée d’Art contemporain) jusqu’au 8 septembre 2024.
Dans le cadre de l’exposition Des exploits, des chefs-d’œuvre (Frac Sud, MuCEM et [mac], du vendredi 26 avril au dimanche 8 septembre 2024)