À la frontière entre le Niger et le Mali cohabitent nomades, éleveurs, troupeaux et animaux sauvages. Jean Rouch y filme en véritable conteur une chasse au lion ancestrale, nécessitant préparatifs techniques et rituels magiques. Pour le cinéaste, ce sont « les relations étranges entre l’animal que l’on a le droit de tuer et la crainte non seulement physique mais métaphysique qu’il inspire » qui forment le véritable sujet du film.
La Chasse au lion à l’arc, Jean Rouch, 1965 © Solaris Distribution