Étroitement liées à leur naissance au début du XIXe siècle, les ménageries publiques de l’Impératrice Joséphine et du Muséum national d’histoire naturelle furent parmi les premières au monde. Enjeu d’exposition de collections vivantes et d’agrément, elles mobilisent de nombreux artistes : architectes et paysagistes chargés d’aménager les parcs et de concevoir les fabriques ; peintres et graveurs relayant l’image des animaux dans des manuels ou des publications de prestige. Quel regard l’historien de l’art porte-t-il sur les dispositifs de la captivité animale et les artefacts qu’elle engendre ?
Château de Fontainebleau, Cour Ovale