Les grands invités de l'édition 2023

Née en 1967, Nathalie Bondil est historienne de l’art et muséologue. Diplômée en histoire de l’art à l’École du Louvre, elle se spécialise en arts du XIXe siècle et en sculpture. En 1996, elle est diplômée de l’Institut national du patrimoine, spécialité « musées », et est nommée conservatrice des sculptures au musée des Monuments français. Nathalie Bondil quitte la France en 1999 pour occuper le poste de conservatrice de l’art européen et coordinatrice des expositions au Musée des beaux-arts de Montréal, puis devient conservatrice en chef de l’institution. De 2007 à 2019, elle occupe le poste de directrice du Musée des beaux-arts de Montréal, période pendant laquelle elle renforce la programmation en art canadien et promeut l’art et la culture inuits. En 2021, Nathalie Bondil est nommée directrice du département du musée et des expositions de l’Institut du monde arabe à Paris. Elle est membre du conseil d’administration d’ICOM France, du comité scientifique et culturel du projet présidentiel du « musée-mémorial » du terrorisme, et présidente du conseil artistique, scientifique et culturel de la Cité de la céramique de Sèvres et Limoge. Elle enseigne la « muséothérapie » à l’École du Louvre, sujet qu’elle a initié en 2022 lors d’une école d’été sur le thème « Arts et santé : la place de la muséothérapie » à l’université de Montréal.

Krista De Jonge est professeur titulaire d’histoire de l’architecture au département d’architecture de la Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven), qu’elle préside de 2015 à 2019. Elle suit une formation d’ingénieur en architecture à la KU Leuven où elle obtient son doctorat en 1987, ainsi que d’historienne de la culture de la Renaissance au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) de Tours. Ses principaux domaines de recherche sont l’histoire architecturale des résidences des cours bourguignonnes et habsbourgeoises d’une part et l’architecture de la Renaissance néerlandaise d’autre part. Elle a publié de nombreux ouvrages et dirigé de nombreux projets de recherche en lien avec ces sujets. Elle est membre de l’Académie royale flamande de Belgique pour les sciences et les arts, de l’Académie royale d’archéologie et d’histoire de l’art de Belgique et de l’Academia Europaea. Elle a été membre du comité de la Fondation flamande pour la recherche, du Fonds national de recherche scientifique de Belgique et du Fonds de recherche de la KU Leuven.

Anne Teresa De Keersmaeker est une danseuse et chorégraphe belge. Elle suit des études de danse à l’école Mudra de Bruxelles, puis à la Tisch School of the Arts de New York. En 1980, elle crée sa première chorégraphie, Asch, au Nieuwe Workshop de Bruxelles, puis en 1982, elle présente Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich, au théâtre de la Bourse de Bruxelles. Cette pièce est considérée comme une chorégraphie majeure de la danse contemporaine mondiale et, aujourd’hui, fait partie des œuvres emblématiques de la chorégraphe. En 1983, lors de la création de la pièce Rosas danst Rosas au Théâtre de la Balsamine de Bruxelles, Anne Teresa De Keersmaeker fonde la compagnie Rosas, dont le projet est de conduire, en lien avec l’école P.A.R.T.S., l’art chorégraphique vers une inscription du mouvement dans l’espace et le temps, en y associant d’autres forces de composition telles que la musique, la géométrie, les arts visuels ou textuels. Entre 1992 et 2007, la compagnie Rosas est accueillie en résidence au théâtre de La Monnaie/De Munt à Bruxelles, période pendant laquelle Anne Teresa De Keersmaeker dirige plusieurs opéras et pièces d’ensembles.  En 2020, elle commence à travailler sur une série de chorégraphies conçues pour l’espace muséal, notamment pour le Kolumba (2020), la Fondation Beyeler (2021), le Louvre-Lens (2021) et la Neue Nationalgalerie (2022). En 2022, Rosas et Anne Teresa De Keersmaeker présentent Forêt, une nouvelle création conçue spécialement pour le musée du Louvre.

Ralph Dekoninck est historien de l’art moderne, professeur à l’université catholique de Louvain, co-directeur du Centre d’analyse culturelle de la première modernité (GEMCA), et membre de l’Académie royale de Belgique (Classe des Arts). Ralph Dekoninck mène des recherches sur les rapports entre théologie de l’image et théorie de l’art à l’époque moderne, sur les rapports entre arts et liturgie, sur les figures de l’idole dans l’imaginaire moderne, ainsi que sur la culture du spectacle baroque dans les anciens Pays-Bas. Il est lauréat en 2006 du prix quadriennal Jacques Lavalleye-Coppens décerné par la Classe des Beaux-Arts de l’Académie royale de Belgique pour l’ouvrage Ad imaginem. Statuts, fonctions et usages de l’image dans la littérature spirituelle jésuite du XVIIe siècle (Droz, 2005). En 2016, il publie un ouvrage portant sur La Vision incarnante et l’Image incarnée. Santi di Tito et Caravage (Éditions 1:1). Ralph Dekoninck travaille également sur la violence des images et les modalités transhistoriques de représentation de la violence spectacularisée. Sur ce sujet, il publie en 2022 Horreur sacrée et sacrilège. Image, violence et religion (XVIe et XXIe s.) (Académie royale de Belgique).

Historien de l’art, commissaire d’expositions et directeur de musées, Chris Dercon est né en 1958 à Lier, près d’Anvers en Belgique. Après des études d’histoire de l’art, de théâtre
et de théorie du cinéma à l’université de Leyde aux Pays-Bas, Chris Dercon débute sa carrière en galerie avant d’organiser plusieurs expositions en Belgique et aux Pays-Bas. En 1988, il devient directeur artistique du MoMA-PS1 de New York, puis, en 1990, responsable des expositions du Centre d’art contemporain Witte de With de Rotterdam, et commissaire du pavillon des Pays-Bas lors de la 46e Biennale de Venise. En 1995, il est nommé directeur du musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. En 2003, il prend la direction de la Haus der Kunst de Munich, puis, en 2011, de la Tate Modern de Londres, avant de prendre celle du théâtre Volksbühne de Berlin en 2017. Il devient par ailleurs membre du comité consultatif artistique du WIELS à Bruxelles. Le 7 novembre 2018, il est nommé président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais à Paris, poste qui lui permet d’organiser des expositions majeures telles que Anselm Kiefer en 2021-2022 ou Greco en 2019-2020. En mai 2023, il prend la tête de la Fondation Cartier pour l’art contemporain.

Hélène Dubois est diplômée d’une licence d’histoire de l’art et d’archéologie à l’Université Libre de Bruxelles, puis a suivi un cursus post-diplômant en conservation de peintures de chevalet à l’Hamilton Kerr Institute de l’université de Cambridge. Depuis 2012, Hélène Dubois travaille pour l’Institut royal du Patrimoine artistique, participant à l’étude et au projet de conservation-restauration du retable dit de L’Agneau Mystique peint par les frères Hubert et Jan Van Eyck, d’abord comme coordinatrice de la recherche scientifique et restauratrice, puis comme directrice du projet entre 2016 et 2019. En 2022, sous la direction du professeur Maximiliaan Martens, elle présente à l’université de Gand (UGent) une thèse sur l’histoire matérielle du retable de L’Agneau mystique pour la période entre la création de l’œuvre par les frères Hubert et Jan Van Eyck en 1432 jusqu’à la fin du XIXe siècle. Elle y analyse les moments de transformation de l’œuvre, les restaurations et montages, mais aussi les dispersions de l’œuvre au cours de l’histoire. Hélène Dubois a récemment été nommée à l’Académie royale flamande de Belgique des sciences et des arts (Koninklijke Vlaamse Academie van België  voor Wetenschappen en Kunsten – VAB).

Née en 1955 à Chambéry, Christiane Geoffroy est artiste plasticienne, scénographe et vidéaste. Son œuvre prend pour fondation première la science, qu’elle explore et interroge à l’aide de différents médiums : dessin, peinture, photographie, vidéo. En contact permanent avec les chercheuses et chercheurs, Christiane Geoffroy travaille depuis plusieurs années sur des concepts et des problématiques considérés comme fondamentaux pour notre temps, à savoir l’Anthropocène et les changements climatiques. Au fil des années, elle est l’invitée de nombreuses institutions telles que le musée des beaux-arts de Nancy (Christiane Geoffroy, hommage à Grandville, 2003) ou de Rennes (Christiane Geoffroy, Même la lune tangue, 2015). Elle participe également à de nombreuses expositions collectives, comme Figures de l’animal (Abbaye Saint-André – Centre d’art contemporain Meymac, 2019) ou Courants Verts. Créer pour l’environnement (Espace Fondation EDF, Paris, 2020). En mai 2022, elle publie aux Presses du Réel Climatic Species, qui est à la fois un journal de travail cinématographique en lien avec le film éponyme qu’elle a réalisé, un journal de voyage et un journal intime. Des extraits de ce texte seront lus durant le festival et le film sera projeté dans le cadre de la section cinéma.

Historienne de l’art, Anne Lafont suit ses études universitaires au Canada et en France avant d’être pensionnaire de la Villa Médicis. En 2003, elle est élue maîtresse de conférences en histoire de l’art moderne à l’université Paris Est Marnela-Vallée, puis elle rejoint l’INHA, d’abord en tant que responsable des programmes de recherche dans le domaine de l’historiographie artistique, puis en tant que rédactrice en chef de la revue de l’INHA, Perspective. Elle est élue directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) en 2017 sur un projet intitulé « Histoire de l’art et créolités ». Ses recherches portent sur l’art des XVIIIe et XIXe siècles, avec un intérêt particulier pour les images et la culture matérielle de l’Atlantique noir à l’époque moderne. Sur ces sujets, elle publie L’art et la race. L’Africain (tout) contre l’œil des Lumières (Presses du réel, 2018) et elle participe, en tant que membre du comité scientifique, à l’exposition du musée d’Orsay Le modèle noir de Géricault à Matisse (2019). Elle travaille sur l’art et les savoirs en contexte impérial (1740, un abrégé du monde, 2012, dir.) et sur les questions de genre dans le discours sur l’art (Plumes et pinceaux. Discours de femmes sur l’art en Europe, Publications de l’INHA, Presses du réel, 2012). En 2022, elle co-dirige avec François-Xavier Fauvelle l’ouvrage L’Afrique et le monde : histoires renouées. De la Préhistoire au XXIe siècle (Éditions La Découverte, 2022).

Née en 1957 à Bruxelles, Annick Leroy est réalisatrice et mène également un travail d’art contemporain à travers des installations de photographies et des installations audiovisuelles. Autodidacte, elle réalise son premier film, qui est sélectionné au Festival international du court métrage d’Oberhausen. Son troisième film NBC présente son indignation face à la guerre et au risque nucléaire. Il reçoit un prix au Festival international du cinéma expérimental de Knokke-le-Zoute, en 1974. En 1999, Annik Leroy présente Vers la mer, un film tourné en 16 mm pendant plusieurs années où elle suit le cours du Danube de l’Allemagne jusqu’à la mer Noire. En 2017 sort Tremor. Es ist immer Krieg, voyage sensible entre souvenir et cauchemar, entre témoignage et fiction dans des paysages marqués par la violence et la guerre. Elle fait l’honneur au festival de venir présenter ce film dans le cadre de la section Cinéma. Annik Leroy enseigne également à l’ERG et à la Hogeschool Sint-Lukas de Bruxelles. En 2020, le festival DOK Leipzig lui consacre un hommage.

Né à Paris en 1956, Benoît Peeters est écrivain et scénariste. Après une licence de philosophie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il prépare le diplôme de l’École pratique des hautes études (EPHE) sous la direction de Roland Barthes. Il publie son premier roman, Omnibus, aux éditions de Minuit en 1976, et se consacre ensuite entièrement à l’écriture à partir des années 1980, à la fois dans les domaines du scénario, de la critique, de l’édition et de la conception d’expositions. Spécialiste d’Hergé, il publie trois ouvrages fondamentaux sur le sujet : Le Monde d’Hergé (Casterman, 1983), Hergé, fils de Tintin (Flammarion, 2002) et Lire Tintin. Les Bijoux ravis (Les Impressions Nouvelles, 2007). Il est également l’auteur de plusieurs essais sur la bande dessinée et le cinéma, notamment sur Chris Ware et Raoul Ruiz, mais aussi de biographies de Jacques Derrida, Paul Valéry, Sandor Ferenczi et Alain Robbe-Grillet (toutes aux éditions Flammarion). Dans le domaine du scénario et de la bande dessinée, il collabore depuis longtemps avec le dessinateur belge François Schuiten pour la série Les Cités obscures (éditions Casterman). Après avoir été professeur invité à l’université de Lancaster, il est élu à la chaire de création artistique du Collège de France pour l’année 2022-2023, et y assure un cours intitulé « Poétique de la bande dessinée ».

Cécile Scailliérez est une historienne de l’art et conservatrice du patrimoine française. Après des études d’histoire de l’art à l’université Paris Sorbonne, elle suit la formation de l’École du Louvre pour devenir conservatrice du patrimoine et se spécialise en histoire de la peinture française du XVIe siècle. En 1984, elle devient conservatrice stagiaire au musée de la Renaissance à Écouen puis un an plus tard au département des Peintures du musée du Louvre, année pendant laquelle elle assiste Pierre Rosenberg pour le commissariat de l’exposition Reynolds au Grand Palais. De 1985 à 2004, elle est chargée de la peinture anglaise puis de la peinture française et italienne du XVIe siècle au Louvre. Depuis 2004, Cécile Scailliérez est chargée de la peinture française et néerlandaise du XVIe siècle. Elle a notamment beaucoup travaillé sur François Ier, Fontainebleau et les artistes qui y ont résidé tout au long des chantiers menés par les Valois. Elle fut commissaire de l’exposition du Louvre François Ier et l’art des Pays-Bas (2017-2018) qui a permis de faire ressurgir un pan méconnu de la Renaissance française. Elle fait partie du programme de recherche « Recensement de la peinture française du XVIe siècle » mené en partenariat entre l’Institut national d’histoire de l’art et le musée du Louvre.

Bas Smets suit une formation d’architecte à la Katholieke Universiteit Leuven à Louvain en Belgique, et obtient un diplôme en architecture du paysage à Genève. Il travaille pendant sept ans à Paris pour l’architecte paysagiste Michel Desvigne, avant de fonder le Bureau Bas Smets (BBS) à Bruxelles en 2007. Il y conçoit le parc de Tour et Taxis sur le site d’une ancienne gare de marchandises, et crée un campus créatif à Arles pour la fondation LUMA. En 2016, Bas Smets conçoit le Mémorial 22/03, un monument commémoratif des attentats de 2016, dans la forêt de Soignes à Bruxelles. Trois ans plus tard, sur l’île norvégienne d’Utøya, en collaboration avec l’agence d’architecture Manthey Kula et Matthias Ekman, il réalise le site commémoratif des victimes de l’attentat de 2011. Chacun de ces projets s’inscrit dans une recherche conjointe sur le rôle possible du paysage. L’objectif est d’inventer un « paysage augmenté » en utilisant les logiques de la nature. Ces paysages augmentés produisent un nouveau microclimat tout en créant de nouvelles atmosphères. La collaboration avec des artistes et des scientifiques occupe une place centrale dans cette recherche. Fin juin 2022, le Bureau Bas Smets remporte le concours pour le réaménagement des abords de Notre-Dame de Paris après l’incendie de 2019.

Plasticien, Luc Tuymans est né en 1958 à Mortsel, près d’Anvers. Il étudie les beaux-arts à Bruxelles et à Anvers entre 1976 et 1982, avant d’obtenir son diplôme d’histoire de l’art à l’Université libre de Bruxelles en 1986. Après l’avoir délaissée pour se consacrer à la photographie et au cinéma, Luc Tuymans renoue avec la peinture en 1985 pour sa première exposition personnelle au palais des Termes à Ostende. En 1992, sa participation à la « Documenta IX » de Kassel et son exposition à la Kunsthalle de Berne l’imposent comme une figure majeure de la scène internationale. Son approche de l’image lui permet d’être qualifié de maître du quotidien, en raison du vaste éventail de sujets qu’il manie, mais aussi par sa volonté de partir d’un monde existant par l’intermédiaire de photos, d’images filmées ou immobiles, de coupures de journaux. Le travail de Luc Tuymans est présenté dans de très nombreux musées comme le Museum of Modern Art à New York, le musée national d’art moderne du Centre Pompidou à Paris ou la Kunsthalle à Berne, lors de grandes expositions internationales dont la Documenta en 1992 et en 2002, ou la Biennale de Venise en 2019. Ses œuvres figurent dans les collections permanentes d’institutions de premier plan, parmi lesquelles l’Art Institute de Chicago, le Centre Georges-Pompidou à Paris, le Los Angeles County Museum of Art, le Museum of Modern Art à New York, la Tate Gallery à Londres.

Né en 1973 à Herentals, dans le nord de la Belgique, Bart Van Loo étudie la philologie romane, et se passionne très vite pour l’histoire et la culture de la France. Il enseigne notamment le français langue étrangère à Anvers, et se consacre par la suite à l’écriture. En 2008, Bart Van Loo est l’un des lauréats de la Villa Marguerite Yourcenar, qui accueille en ses murs un centre de résidence d’écrivains européens. Bart Van Loo consacre de nombreux ouvrages à sa passion pour l’histoire et la culture française, comme sa Trilogie française, rééditée en 2011, Napoleon, de schaduw van de Revolutie (Napoléon, l’ombre de la Révolution) en 2014 et, en 2022, De Bourgondiërs. Aartsvaders van de Lage Landen, sorti en France et en français sous le titre Les Téméraires – Quand la Bourgogne défiait l’Europe (Éditions Flammarion). Cet ouvrage connaît un retentissant succès, puisqu’il s’en vend plus de 300 000 exemplaires, dont 45 000 en traduction française. Bart Van Loo est fait commandeur de l’ordre de la Couronne en 2022.

Bart Verschaffel étudie la philosophie et les études médiévales à la Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven), où il obtient un doctorat en philosophie en 1985. Il est affilié à l’université de Gand en tant que professeur titulaire et enseigne la théorie de l’architecture et la critique de l’architecture. Il publie principalement dans le domaine de la philosophie culturelle, de la théorie de l’architecture et de l’art, et de l’esthétique. Ses publications monographiques les plus importantes portent sur des artistes comme Balthus, Jan Fabre ou James Ensor. Bart Verschaffel est l’auteur d’une série de films documentaires sur des artistes belges tels que Jan Fabre, Henri De Braekeleer, René Magritte, Thierry De Cordier, en collaboration avec le réalisateur Jef Cornelis. Il reçoit le prix biennal de la Communauté flamande pour la critique d’art en 2003 et est membre de l’Académie royale flamande de Belgique pour les sciences et les arts. Il est directeur du Centre VANDENHOVE pour l’architecture et les arts et responsable de la collection d’art Vandenhove donnée à l’université de Gand en 2016.