Il est des œuvres dont la mémoire perdure malgré l’absence physique. La création de copies est alors un geste utilisé afin de combler un manque d’autant plus fort que l’arrachement a été violent. Des pratiques et des gestes peuvent entourer cette nouvelle version, requalifiant l’idée de copie et complexifiant le concept d’original. Cette binarité est mise en crise par des processus qui émoussent les frontières entre catégories. Quelles formes prennent ces remplacements ? Que permet la copie et quelles sont ses limites ? Comment restituer la complexité d’une dualité entre original et copie ?
En partenariat avec l’European Research Council et GLOCO.