Au dix-huitième siècle, l’exigence d’authenticité devient plus forte avec la multiplication des collections et des ventes aux enchères en Europe. Catalogues, dictionnaires : une littérature d’expertise émerge dans laquelle le regard ‘découpe’, dans l’œuvre, le détail de la signature. Indice d’attribution pour les experts, la signature s’affirme aussi comme trace d’une fierté auctoriale chez les peintres contemporains. Pourtant, sous la marque du nom, qu’en est-il de la réalité du travail artistique ? De la valeur autographique d’une peinture ? Autour de 1800, la signature s’affirme comme un signe faible et dense, toujours soupçonné, de l’authenticité.
Samedi 7 juin, 10h00
Château de Fontainebleau - salle des colonnes