Dans le but de dénoncer les excès des avant-gardes, l’écrivain Roland Dorgelès imagine en 1910 le canular suivant : présenter au Salon des Indépendants un tableau peint par la queue d’un âne, attribué à un artiste fictif du nom de Joachim-Raphaël Boronali. Cette mystification, réalisée pour le compte du magazine Fantasio, a nécessité une campagne d’intoxication médiatique particulière. L’ « Affaire Boronali », où trompeurs et trompés ne sont pas forcément ceux que l’on croit, s’intègre dans une histoire de la blague artistique plus large.
Samedi 7 juin, 09h15
Château de Fontainebleau - salle des colonnes