Eduardo Terrazas se fait connaître par sa contribution à l’identité visuelle des JO organisés par la ville de Mexico en 1968. Alors que ces derniers devaient traduire la présence de plus en plus affirmée du Mexique sur la scène internationale et constituer une vitrine de sa modernisation, on peut aussi montrer tout ce que les inventions visuelles de cet événement doivent à la culture vernaculaire. Celle-ci nourrit également, à partir de la décennie suivante, une version personnelle de l’art concret dans laquelle Terrazas recueille, au sein du langage à prétention universelle du modernisme, certains éléments du passé amérindien. Il en dégage une sorte de constructivisme dialectal, celui que l’on parle depuis cette époque sous différentes latitudes de l’Amérique latine.
Samedi 1 juin, 10h30
Château de Fontainebleau - Quartier Henri IV, grande salle