Au tournant du XVIIe siècle à Rome, l’émergence d’un marché des tableaux pousse ses acteurs – peintre, acheteurs et intermédiaires – à définir des critères communs pour juger de la valeur picturale. Or, copies et pastiches permettent de répondre à la demande grandissante d’images, au goût pour les « maîtres anciens », mais aussi à la nécessité de formation des jeunes peintres. Cet encombrement du marché entraîne l’émergence d’une figure courtisane de connaisseur aguerri, en mesure de garantir la qualité de la collection, notamment en traçant la limite entre l’imitation légitime et la copie frauduleuse.
Dimanche 8 juin, 10h00
Château de Fontainebleau - salon des fleurs