Inaugurées pour le dixième anniversaire du festival en 2021, les rencontres professionnelles sont conçues sous forme d’ateliers spécialement dédiés aux professionnels de l’art et du patrimoine pendant une demi-journée de formation. Elles ont pour objectif le décloisonnement entre disciplines et institutions.

Organisées en partenariat avec le Service des Musées de France de la direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la Culture, le Comité Français d’histoire de l’art et l’Institut national d’histoire de l’art, les rencontres professionnelles du festival de l’histoire de l’art sont accessibles sur inscription.


Programme


Conférence inaugurale : Les stratégies de la recherche dans les métiers du patrimoine

Aux côtés des questions liées à la conservation des œuvres, la recherche fait partie inhérente des activités professionnelles qui sont exercés au sein des musées, des services du patrimoine et de l’inventaire, des monuments ou encore d’autres structures parfois invisibles. Cette table ronde se donne ainsi pour but de réfléchir à la relation entre recherche et patrimoine, de débattre des stratégies mises en place par les musées, les universités et les institutions patrimoniales pour une recherche à la fois exogène et endogène, et d’en analyser les champs privilégiés, les méthodologies, les objectifs mais aussi les résultats.

Emmanuel Coquery (Musée d’Orsay), Laurence Isnard (Ministère de la culture), Marie-Blanche Potte (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes), Emilie Salaberry (Musées d’Angoulême)

vendredi 3 juin, de 14h à 15h30, Maison de ventes Osenat

Atelier 1 : Publications scientifiques et pratiques éditoriales : visibilité des métiers du patrimoine et de la recherche 

Chercheurs, conservateurs, restaurateurs, tous participent à la production d’un discours scientifique étayé et restitué au public par des expositions, des conférences ou des publications savantes. Alors que le monde de la recherche académique est rompu à la pratique de la publication scientifique, les musées, les instituts patrimoniaux, les fondations mettent eux-aussi en place une politique éditoriale pour assurer la visibilité de leurs recherches. Cet atelier permettra ainsi de confronter les politiques et les pratiques éditoriales en fonction des institutions qui les ont mises en œuvre.

Olivier Bonfait (Université Bourgogne-Franche-Comté – CFHA), Anne De Malleray (Fondation François Sommers, Revue Billebaude), Marine Kisiel (INHA, Revue Perspective), Matthieu Leglise (INHA, Revue Perspective), Emilie Maume (INP), Isabelle Pallot-Frossard (Fondation des Sciences du Patrimoine, Revue Technè)

vendredi 3 juin, de 16h à 17h30, Château, Chapelle basse Saint-Saturnin

Atelier 2 : Les céramiques : un enjeu contemporain pour l’art, la recherche et le patrimoine

Cet atelier est consacré au médium de la céramique dont l’engouement n’a cessé de grandir depuis quelques années.  Au cœur des études de la culture matérielle, sa dimension transculturelle et trans-chronologique lui donne une place centrale dans une histoire de l’art mondialisée. Objet privilégié de l’histoire de l’artisanat et du design, la céramique est aussi un objet de l’histoire de la production industrielle qui intéresse à la fois artistes, chercheurs et consommateurs. Cet atelier profitera de la présence de spécialistes des azulejos pour discuter des défis particuliers que pose l’étude de la céramique aux chercheurs, restaurateurs et conservateurs du patrimoine.

Hélène Delprat (Artiste), Céline Paul (Musée national Adrien Dubouché), Maria Antonia Pinto de Matos (Museu da Presidência da República), Marie-Anne Sarda (INHA), Céline Teixeira-Ventura (Aix-Marseille Université)

vendredi 3 juin, de 16h à 17h30, Château, vestibule Serlio

Atelier 3 : Recherches, humanités numériques et patrimoine : l’exemple de la base FOLIA (Fontainebleau)

Cet atelier sera dédié aux enjeux des musées en termes de développement de leurs bases de données, entre gestion patrimoniale, fonctionnalités et visibilité pour le public et la recherche. En quoi la « sémantisation » des données peut-elle constituer un pivot de structuration au bénéfice de la recherche ? L’exemple de la base de données FOLIA (Fontainebleau Œuvres Livres Images Archives, en cours de développement) permettra d’ouvrir la réflexion et d’interroger l’évolution des besoins et des utilisations du numérique dans l’exploitation scientifique de données patrimoniales. Les discussions seront suivies d’une partie in situ au sein du Centre de ressources scientifiques du château de Fontainebleau.

Antoine Courtin (Musée d’Orsay), Anaïs Dorey (Château de Fontainebleau), Nicolas Larrousse (CNRS), Patricia Kalensky (Château de Fontainebleau)

vendredi 3 juin, de 16h à 17h30, Maison de ventes Osenat