MA thèse en 180 secondes

Organisé par le festival de l’histoire de l’art avec le soutien de la Fondation pour l’Art et la Recherche, le concours « Ma thèse en histoire de l’art et en archéologie en 180 secondes » se tiendra lors de la onzième édition du festival au château de Fontainebleau le 4 juin 2021.

Ce concours permet aux doctorants de valoriser et de diffuser leurs travaux devant un public diversifié, tout en se faisant connaître d’un jury de professionnels Après une première sélection sur dossier selon la qualité scientifique de la proposition, les candidats retenus seront présents lors du festival et disposeront de trois minutes (180 secondes) pour réaliser un exposé clair et concis de leur projet de recherche. Il s’agira pour les candidats de parfaire leurs aptitudes en communication durant un moment convivial et riche d’émulation.

Vivantes, synthétiques et facilement compréhensibles pour un public non spécialiste, les trois meilleures présentations orales seront récompensées par un prix décerné à l’issue du concours. Pour les deux premiers prix, les candidats devront convaincre un jury composé d’historiens de l’art et de professionnels. Le troisième prix sera attribué par vote du public présent. Les noms et les sujets de recherche des lauréats seront ensuite publiés sur le site internet et les réseaux sociaux du festival de l’histoire de l’art ainsi que ceux du Salon du dessin.

Prix

  • Premier prix : 1200€
  • Deuxième prix : 800€
  • Troisième prix : 500€

Modalités de participation

Les propositions de candidature doivent comprendre une présentation de la recherche (3000 signes), une bibliographie ainsi qu’un curriculum vitae et une demande de prise en charge des frais de transports et d’hébergement si nécessaire pour les étudiants résidant en dehors de l’Île-de-France.

Date limite de candidature : 15 avril 2022 inclus.

Les projets incomplets ne seront pas soumis au comité scientifique.

Critères d’admissibilité

Le concours est ouvert à tous les étudiants en histoire de l’art, conservation, restauration, études cinématographiques, école d’art et archéologie, à la condition d’être au minimum inscrit en doctorat au sein d’un établissement universitaire français et de ne pas avoir soutenu sa thèse.

Prise en charge

Les frais de transport et d’hébergement des participants hors région parisienne seront pris en charge à hauteur maximum de 150 € par personne et seulement sur présentation de justificatifs (reçus de billets de train et/ou de métro, de repas, d’hôtel par exemple).


Cet appel est désormais clos.


 

Liste des participants

 

Vera Bornkessel, Université de Leipzig, DFK
La place de l’animal dans le surréalisme

Marie Colas des Francs, EPHE
La plumasserie parisienne au XVIe siècle. Commerce et usages de la plume ornementale entre 1515 et 1610

Marie-Maxime de Andrade, Université du Québec à Montréal et Université Paris 1-PanthéonSorbonne
La construction et la diffusion du « goût moderne » par le grand magasin Eaton de Montréal dans les décennies 1920 et 1920

Louise Doubremelle, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne
Histoire patrimoniale de l’ancienne abbaye de Cluny : démembrement foncier et statut des collections lapidaires (XIX-XXe siècle)

Emily Kandassamy, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, Université Paris VII Paris-Diderot
Vêtement, mouvement et posture d’après les figurines en terre cuite de Tanagra et de Thasos. Mode grecque antique et statut des objets du VIe au IIIe siècle avant J.-C.

Astrid Marty, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne
Pratique de dépôts céramiques dans les enceintes des 5ème et 4ème millénaires avant notre ère en Europe Occidentale. Synthèse sur un phénomène transculturel

Anton Moret, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne et Université de Genève
La place des montres et des instruments mécaniques de mesure du temps dans la peinture d’Europe du Nord de 1500 à 1730

Chloé Petitjean, Université Toulouse-Jaurès
La parure monumentale des villes de l’Est de la Gaule sous le Haut-Empire et les apports des nouvelles technologies au service de l’archéologie : le cas exceptionnel de la ville de Grand (Vosges) et ses cités voisines.

Elora Weill-Engerer, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne 
Incroyable mais vrai. La surprise dans la peinture d’histoire en France (1780-1840)
 
Lin Yiting, Université de Lille
La révolution picturale de l’impressionnisme en France et sa réception en Chine
 
Océane Xiaonan Zhang, Université Rennes 2
Les courtisanes dans la peinture chinoise des XVIe et XVIIe siècles