Cette conférence montrera comment l’image de la forêt vierge, fabriquée au long de la période coloniale, a été peu à peu remplacée par un autre regard sur la forêt, formé par la crainte devant la destruction des systèmes écologiques sous la pression de l’extension des exploitations de canne à sucre et de café. On s’appuiera sur un ensemble de peintures de Jean-Baptiste Debret (1768-1848) et d’Hercule Florence (1804-1879), émigrés français dans le Brésil, colonie portugaise récemment devenue autonome. Florence deviendra, vers 1850, propriétaire terrien et maître d’esclaves.
Intervenant :
Jacques Leenhardt (EHESS)