L’art égyptien se distingue par la présence plurielle d’animaux, entre divinités, hybrides et animaux domestiques. Longtemps considéré comme un art figé dans un traditionalisme dominé par la religion, les vestiges de cette vue influencent toujours l’étude de la présence animale dans les arts du Proche et Moyen-Orient. Ce dialogue traitera de la question de l’unicité de l’art animal égyptien et ses rapports avec l’art animal en Mésopotamie et dans l’art hellénistique, des problématiques revues à l’aune de méthodologies telles que la théorie de l’agency des artefacts d’Alfred Gell.
Intervenants :
Hélène Guichard (Musée du Louvre),
Caroline van Eck (University of Cambridge)