L’étude des manuels techniques artistiques de l’époque moderne permet de distinguer, au sein de l’activité teinturière européenne, des « fausses couleurs » et des « faux teints ». Quelques exemples fameux de fraudes en France sous l’Ancien Régime,c’est-à-dire d’imitation de bon teint à l’aide de fausses couleurs, permettront à tous de s’approprier cet univers coloré et la manière dont il est structuré. A la suite, l’on tentera de restaurer l’épaisseur contextuelle et linguistique de la « bonté de la couleur », jusqu’à nos jours.
Dimanche 8 juin, 14h00
Château de Fontainebleau - salon des fleurs