Si l’art urbain se caractérise par la question de l’anonymat ou de l’illégalité, les notions de faux et d’authenticité sont également au cœur de son identité. Rumeurs et spéculations remplacent la vérité lorsque l’on se met en tête d’identifier qui est Banksy ou d’autres graffeurs anonymes. La difficulté à appliquer le droit d’auteur dans le contexte d’un art illégal ouvre également la porte aux faussaires, ainsi qu’à des procès complexes. Le canular s’avère aussi un formidable outil de narration pour les artistes urbains soucieux de gagner en visibilité, quittes à pirater les institutions.
Samedi 7 juin, 15h00
Château de Fontainebleau - chapelle basse Saint-Saturnin