Le calme après la tempête : autour d’un tableau de Philips Koninck

Il est des œuvres qui disent plus par ce qu’elles ne montrent pas que par ce qu’elles figurent. C’est le cas du Paysage de rivière de Philips Koninck (fig. 1). Ce tableau ressemble à de nombreux autres tableaux peints par cet artiste installé à Amsterdam et spécialisé dans la représentation de grands paysages aux horizons lointains. Contrairement à certains de ses confrères, qui aiment représenter les ciels ensoleillés et cléments de l’Italie — que cette dernière ait été observée de première main ou simplement imaginée à partir de l’étude des grands maîtres —, Koninck peint son propre pays ou, tout du moins, s’en inspire largement. La platitude des sols qui se déploient du premier à l’arrière-plan, comme en autant de strates colorées, permet de caractériser efficacement et simplement le territoire des Provinces-Unies. Il en est de même de la faible altitude des quelques collines qui animent le paysage, du ciel chargé de nuages qui semblent traverser le tableau de la droite vers la gauche. Il en est encore de l’omniprésence des figures de voyageurs, les uns marchant ou chevauchant le long d’un sentier sablonneux, les autres suivant le cours de la rivière à bord d’un des nombreux coches d’eau (trekschuiten) qui relient les principales villes néerlandaises. Il s’agit ainsi de le rapporter à quelques-uns de ses lieux communs visuels les plus familiers et de donner ainsi le sentiment d’une vie paisible et sereine.

fig. 1. Philips Koninck, Paysage de rivière, 1676, huile sur toile, 92,5 x 112 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. SK-A-206

Ce sentiment, toutefois, est trompeur, à double titre. Cette image d’un pays protégé par une nature bienveillante et bienfaisante, aussi ressemblante qu’elle puisse être aux réalités topographiques des Provinces-Unies, entre, pour commencer, en parfaite contradiction avec une histoire climatique mouvementée. Cette histoire est si constamment marquée par les catastrophes si nombreuses que leur décompte et leur description quasi exhaustifs, entre 1450 et 1750, occupent trois des six épais volumes de la somme établie par Jan Buisman, Duizend jaar weer, wind en water in de Lage Landen (Mille ans de temps, de vent et d’eau dans les Pays-Bas, 1995-2015). Situé en grande partie sous le niveau de la mer, les Pays-Bas — qui portent bien leur nom — n’ont jamais cessé de subir de nombreuses et puissantes inondations, malgré le nombre croissant de leurs digues fluviales et maritimes et de leurs polders. Les sols souvent gorgés d’eau, ainsi que la proximité de la mer et, avec elle, des tempêtes maritimes, dont le nombre et la violence s’accroissent durant l’automne, expliquent aussi que le pays connaisse de régulières montées des eaux qui, lorsqu’elles sont violentes, peuvent reconfigurer des parties entières du territoire. Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1170, un raz-de-marée provenant de la mer du Nord provoque ainsi la destruction du cordon dunaire qui sépare Huisduinen et Texel, ce qui a pour conséquence d’inonder la forêt de Creil et de créer deux nouvelles mers, la mer des Wadden (Waddenzee) et la Zuiderzee. La plus célèbre de ces inondations est celle de la Sainte-Élisabeth — la Sint-Elisabethsvloed — qui, du 17 au 19 novembre 1421, submerge une bonne partie de la région limitrophe de la Hollande, de la Zélande et du Brabant. Particulièrement dévastatrice, elle détruit entre vingt et trente villages, cause la mort de plusieurs milliers de Néerlandais, notamment dans les environs de Dordrecht, représentés par un peintre anonyme de la fin du xve siècle (fig. 2). Plusieurs de ces catastrophes ont d’ailleurs lieu au même moment de l’année, à la Toussaint, propices aux violentes précipitations. En 1532, une partie de la Zélande, de la Hollande et des environs d’Utrecht se trouve à nouveau inondée. Plusieurs villages sont alors rayés de la carte — Assenburg, Broecke, Duvenee, Emelisse, Kouwerve, Kreke, Lodijke, Monster — ou désertés en raison des dégâts irrémédiables entraînés par la catastrophe — Borrendamme. Lors de la Toussaint 1570, le 1er novembre, alors que vient commencer le soulèvement des « gueux » contre la tutelle espagnole, le sud-ouest des Pays-Bas septentrionaux est encore touché par une tempête qui provoque une soudaine montée des eaux, la rupture de plusieurs digues, la disparition des îles de Wulpen et de Bosch, et la mort de près de 20 000 habitants.

Fig. 2. Maître de l’Inondation de la Sainte-Élisabeth, L’Inondation de la Sainte-Élisabeth, v. 1490-1495, huile sur bois, 127,5 x 110,5 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. SK-A-3147-B

Il n’est pas impossible qu’en organisant son paysage autour du large lit d’une rivière serpentant du premier plan vers l’horizon, Philips Koninck ait cherché à faire allusion aux caractéristiques géologiques et climatiques de son pays, dont ses compatriotes ont d’ailleurs profité lorsque, pendant la guerre de Hollande — entre juin et juillet 1672 —, Guillaume III d’Orange-Nassau fait le choix de briser volontairement plusieurs digues afin de créer la fameuse « ligne d’eau » (Waterlinie), inondant l’intérieur du pays afin de ralentir l’avancée des troupes de Louis XIV. Son paysage, pour autant, ne se présente pas sous l’aspect d’un paysage terrible, mettant le spectateur aux prises avec les effets dévastateurs d’une tempête ou d’une inondation.

fig. 3. Graveur allemand anonyme, La rupture de quatre digues lors de la Toussaint 1675, 1675, gravure, 29 x 18,1 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-1909-381

Ce choix est d’autant plus frappant, par ailleurs, que le tableau de Koninck a été peint quelques mois après l’une des catastrophes climatiques les plus graves qui ont touché les Provinces-Unies, durant la seconde moitié du xviie siècle. Peu après la Toussaint de 1675, dans la nuit du 4 au 5 novembre, le nord du pays est traversé par une tempête d’une violence inouïe, qui déclenche une brusque montée des eaux, qui engloutit une partie de Terschelling, de Stavoren et de Hindeloopen (Frise) ainsi que de Mastenbroek et de Kampen (Overijssel). La pression des eaux fait céder plusieurs digues (fig. 3). Une première rompt au nord de la Hollande, et provoque l’inondation des terres entre Le Helder et Schagen, sur près de dix kilomètres. Une autre est détruite au large de Schardam, permettant aux eaux d’envahir les terres jusqu’à Hoorn et Alkmaar. La montée des eaux touche également les communes situées jusqu’à une quinzaine de kilomètres d’Amsterdam, comme le village de Muiderberg, dont la digue est également détruite. Une dernière digue, la Spaarndammerdijk (fig. 4), qui s’étend alors de l’Amstel à la Spaarne, le long de la rive méridionale de l’estuaire, dans une vaste région de polders, cède enfin à l’est du village de Halfweg, à mi-chemin entre Haarlem (à huit kilomètres à l’ouest) et Amsterdam (à dix kilomètres à l’est). Une brèche de près de 140 mètres de large et d’une profondeur d’une dizaine de mètres permet aux eaux de s’engouffrer et de provoquer des dégâts considérables dans la région de la Haarlemmermeer, au sud de Haarlem et d’Amsterdam, où les entrepôts et les caves se retrouvent submergées et le Dam inondé.

fig. 4. Rembrandt van Rijn, Maison de paysan sur le Spaarndammerdijk, v. 1650, eau-forte et pointe sèche, 8,3 x 16 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-1962-87

La réparation de la Spaarndammerdijk prend plus de temps que prévu. Les responsables de la Haute Administration du Rijnland (Hoogheemraadschap van Rijnland), créée par le comte Guillaume II de Hollande et de Zélande à la suite des inondations de 1248, afin d’entretenir et de surveiller les digues et les polders de la région du Rhin, se réunissent afin de décider de la marche à suivre. L’ampleur des dégâts nécessite la levée de fonds extraordinaires et un emprunt colossal de 100 000 florins. Les travaux commencent dans la foulée, mais les premières réparations sont détruites par la violente tempête qui traverse les Provinces-Unies le 18 et le 19 décembre. Il faut attendre trois mois, en mars 1676, pour que la digue soit définitivement réparée, pour le prix exorbitant de 500 000 livres.

fig. 5. Romeyn de Hooghe, Complainte sur les calamités de la République entre 1672 et 1675, 1675, eau-forte et gravure, 27,8 x 34,5 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-OB-79.309A

Plusieurs artistes réagissent directement à l’Allerheiligenvloed (« Inondation de la Toussaint »), en documentant les dégâts qu’elle a occasionnés ou les difficiles réparations entamées sur les digues détruites. C’est le cas, quelques semaines après la catastrophe, du graveur Romeyn de Hooghe. Il publie deux estampes. La première rassemble neuf vignettes (fig. 5), lesquelles font l’objet d’un long commentaire, à la fois historique et allégorique, sur une seconde feuille, intitulée : « Complainte misérable sur les Pays-Bas endeuillés entre l’an 1672 et l’Inondation de la Toussaint de l’an 1675 » (« Ellenden klacht van het bedroefde Nederland, seder het jaer 1672 tot den Aller-heyligen Vloet van het jaer 1675 ») (fig. 6). Quatre de ces vignettes, dans le registre supérieur et inférieur de la feuille, font directement référence à la tempête, aux inondations et à la destruction des digues. Elles représentent, de haut en bas et de gauche à droite, la « brèche au Helder » (« Doorbrack op den Helder »), « la brèche près de la ville de Hoorn » (« Het doorbreeken by de stat Hoorn »), la « digue rompue entre Amsterdam et Haarlem » (« Doorgebroken dyk tussent Amsterdam en Haerlem ») et « les digues rompues de part et d’autre de Muiderberg » (« De dyken weedersyts Muyderberch doorgebrooken »).

fig. 6. Romeyn de Hooghe, Légende de la Complainte sur les calamités de la République entre 1672 et 1675, 1675, page imprimée, 27,2 x 37 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-OB-79.309B

Quatre autres images renvoient à des événements ayant eu lieu au début de la Guerre de Hollande (1672-1678), qui oppose alors les troupes françaises de Louis XIV aux armées néerlandaises. La vignette de « la rapine et la misère causées par les Français. 1672 » (« Overval en elende door de Fransen. 1672 ») évoque les nombreux pillages et massacres commis par les soldats de Louis XIV, qui choquent l’opinion néerlandaise et suscitent de nombreux libelles et pamphlets condamnant la cruauté immorale de l’ennemi français. La « guerre des bourgeois et des paysans » (« Burger en boeren krygh. 1672 ») fait référence aux soulèvements populaires faisant suite aux premières défaites des troupes néerlandaises et aux tentatives de négociation de plusieurs villes (Dordrecht, puis Rotterdam et Amsterdam). Ces émeutes visent directement les autorités municipales, mais accusent aussi le grand-pensionnaire des Provinces-Unies, Johan de Witt, d’être le principal responsable de la situation. Ce dernier finit par être démis de ses fonctions, emprisonné avec son frère, Cornelis, avant que les deux hommes ne soient tous deux arrachés de leurs cellules par une foule enragée et atrocement mutilés en place publique, à La Haye. Le 9 juillet 1672, Guillaume III d’Orange-Nassau, alors capitaine-général des armées de Provinces-Unies, prête serment comme stathouder. Il parvient à faire basculer le rapport de forces en faveur de son pays, ce à quoi De Hooghe fait sans doute allusion dans la vignette qui évoque « le rétablissement et l’espoir de la paix » (“Herstelling en hoop van vrede”). La dernière image (“Dwarell-storm int jaer 1674”), dans la partie supérieure droite, représente « la tempête de glace » qui, « l’année 1674 » — le 1er août, précisément — traverse le territoire des Provinces-Unies, renversant des arbres, coulant des navires, arrachant des façades, des tuiles et des fenêtres aux maisons, en particulier à Amsterdam et à Utrecht.

Ces représentations entourent une image centrale. La figure féminine qui y est représentée est une représentation allégorique des Pays-Bas. Elle semble implorer la clémence du ciel face aux catastrophes naturelles et humaines qui la cernent de toutes parts et à leurs deux principales conséquences, évoquées dans la partie inférieure droite : la « pauvreté » (“armoe”) et le « désœuvrement » (“neeringhloosheid”). « Au secours, Seigneur, car nous périssons » (“Helpt ons Heere, want wy vergaen”), crie-t-elle, si l’on se fie au titulus donné par Romeyn de Hooghe à cette vignette. Cet appel à l’aide fait référence aux paroles que les apôtres adressent au Christ, lors de la tempête sur la mer de Galilée : « Il [le Christ] monta dans la barque, suivi de ses disciples. Survint alors dans la mer une agitation si violente que la barque était couverte par les vagues. Lui cependant dormait. S’étant donc approchés, ils le réveillèrent en disant : « Au secours, Seigneur, nous périssons » [Domine, salva nos : perimus]. Il leur dit : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » Alors, se dressant, il menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Saisis d’admiration, ces hommes se dirent alors : « Quel est celui-ci, que même les vents et la mer lui obéissent ? » » (Mt 8, 27 ; cf. aussi Mc 4, 38 ; Lc 8, 24). Il est d’ailleurs possible que le navire représenté à l’horizon, à main droite du bras gauche de la figure allégorique, fasse directement référence à cet épisode fameux du Nouveau Testament, notamment figuré par Rembrandt (fig. 7), et dont le sens est ici double. 

fig. 7. Rembrandt van Christ, Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, 1633, huile sur toile, 160 x 128 cm, Boston, Isabella Stewart Gardner Museum, inv. P21s24 (volé en 1990)

Sans doute, d’une part, De Hooghe met-il ses concitoyens en face de leurs propres responsabilités, les rendant partiellement responsables de la situation, en ayant été des « gens de peu de foi ». Mais il est également probable, d’autre part, qu’il s’agisse, pour le graveur, de comparer aux pouvoirs sacrés du Christ les mérites militaires de Guillaume III d’Orange-Nassau, véritable « Sauveur » des Provinces-Unies, qui avait su, comme capitaine-général, « commander aux eaux », en créant la waterlinie en 1672, avant de renverser le cours de la guerre et de laisser entrevoir une paix favorable à son pays. Un an après Romeyn de Hooghe, le peintre Matthias Withoos fait pour sa part le choix d’insister précisément sur l’industrie et la résilience de ses compatriotes, capables de survivre aux catastrophes les plus terribles (fig. 8). Représentant les réparations de la Zuiderzeedijk, il fait particulièrement l’éloge de son commanditaire, Jacob van Foreest, un membre éminent du patriarcat local, qui avait fait partie des responsables de la reconstruction des digues détruites après l’Inondation de la Toussaint. 

fig. 8. Matthias Withoos, Les travaux de réparation de la Zuiderzeedijk à Schardam, après l’inondation de la Toussaint de 1675, avec, au loin, la ville de Hoorn, 1676, huile sur toile, 65 x 115 cm, Hoorn, Westfries Museum, inv. 43 142

Comment comprendre, dans ce contexte, le « silence » de Philips Koninck, dont le paysage ne dit mot des terribles événements qu’a connus son pays ? Vivant à Amsterdam et tirant une grande partie de ses revenus de la propriété d’un service de communication par bateau reliant Amsterdam à Leyde et Rotterdam, sans doute a-t-il personnellement souffert de la situation, sur le plan personnel comme professionnel. Peut-être y fait-il subtilement allusion en mettant en valeur le coche d’eau suivant le cours de la rivière, comme pour montrer le calme après la tempête et le retour des affaires. Mais, d’une certaine manière, et de façon paradoxale, le paysage de Koninck présente aussi les mêmes caractéristiques que les estampes de Romeyn de Hooghe ou le tableau de Matthias Withoos. Ce n’est pas tant la « réalité » qui l’intéresse, qu’une certaine manière de la mettre en scène. Chez De Hooghe, c’est à travers le filtre de l’imaginaire catastrophique et sublime, si ce n’est apocalyptique, que le rapport des Provinces-Unies à son environnement climatique est pensé et figuré. Il s’agit de souligner la vulnérabilité du pays vis-à-vis des désastres et la fragilité de la vie humaine face aux vicissitudes de la nature, mais aussi de mettre la nation devant ses propres responsabilités, religieuses quant à la manière de prier Dieu en lui manifestant sa foi, et politiques quant à la façon de résister à l’envahisseur ennemi. Chez Withoos, l’accent est davantage mis sur les capacités de résilience d’une société habituée à vivre au sein d’un territoire ne protégeant guère ses habitants des aléas d’un climat capricieux et souvent hostile. Chez Koninck, enfin, c’est davantage la représentation d’un pays qui, malgré et, peut-être, grâce aux catastrophes climatiques qu’il affronte régulièrement, fait montre de ses valeurs morales, et dont les paysages, plats, bas et fertiles, ont précisément été façonnés par des millénaires de pluies torrentielles et d’inondations destructrices. 

 

Un texte de Jan Blanc, professeur ordinaire d’histoire de l’art de la période moderne à l’Université de Genève, doyen de la Faculté des lettres


1.    Philips Koninck, Paysage de rivière, 1676, huile sur toile, 92,5 x 112 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. SK-A-206

2.    Maître de l’Inondation de la Sainte-Élisabeth, L’Inondation de la Sainte-Élisabeth, v. 1490-1495, huile sur bois, 127,5 x 110,5 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. SK-A-3147-B

3.    Graveur allemand anonyme, La rupture de quatre digues lors de la Toussaint 1675, 1675, gravure, 29 x 18,1 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-1909-381

4.    Rembrandt van Rijn, Maison de paysan sur le Spaarndammerdijk, v. 1650, eau-forte et pointe sèche, 8,3 x 16 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-1962-87

5.    Romeyn de Hooghe, Complainte sur les calamités de la République entre 1672 et 1675, 1675, eau-forte et gravure, 27,8 x 34,5 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-OB-79.309A

6.    Romeyn de Hooghe, Légende de la Complainte sur les calamités de la République entre 1672 et 1675, 1675, page imprimée, 27,2 x 37 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, inv. RP-P-OB-79.309B

7.    Rembrandt van Christ, Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, 1633, huile sur toile, 160 x 128 cm, Boston, Isabella Stewart Gardner Museum, inv. P21s24 (volé en 1990)

8.    Matthias Withoos, Les travaux de réparation de la Zuiderzeedijk à Schardam, après l’inondation de la Toussaint de 1675, avec, au loin, la ville de Hoorn, 1676, huile sur toile, 65 x 115 cm, Hoorn, Westfries Museum, inv. 43 142