Hors-les-murs à Maisons-Alfort

Jusqu’où les artistes peuvent-ils et elles repousser les limites entre le vrai et le faux ? Comment parviennent-ils et elles à jouer avec notre perception, à troubler notre regard et à remettre en question nos certitudes ? Ces interrogations seront au cœur de ce programme hors-les-murs, organisé sur deux journées en partenariat avec les médiathèques de Maisons-Alfort, dans le cadre du festival de l’histoire de l’art.

Blagues à part : quelques histoires de canulars artistiques

Cette conférence propose une exploration décalée et documentée des canulars dans l’art. En écho à la ville de Maisons-Alfort Maximilien Theinardt, chargé de recherche au Centre Pompidou, ajoutera une touche animalière aux nombreux exemples qui ponctuent l’histoire des canulars, notamment à travers l’histoire de Peter le chimpanzé, peintre expressionniste abstrait, et l’exposition Safaris au Musée de la Chasse qui a mis en scène cinq artistes fictifs. Seront également évoqués des cas plus emblématiques d’œuvres provocatrices qui brouillent les limites entre l’art, l’humour et la tromperie.

Intervenant :

Maximilien Theinhardt (chargé de recherches au Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou)


Le 27 mai à 18h

Médiathèque André Malraux – 4 rue Albert Camus, 94700 Maisons-Alfort

Plus d’informations et réservation sur le site des bibliothèques.


 

Lolo dit Joachim-Raphaël Boronali peignant "Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique", photographie publiée dans Fantasio,1er avril 1910,n°89,p. 599.

Projection de courts métrages réalisés à partir de l’univers du jeu vidéo

A partir de 14 ans

Damien Truchot (programmateur cinéma du festival) proposera un programme de projections deux films hybrides, étonnants et stimulants pour la pensée, réalisés à partir de l’univers du jeu vidéo et d’images modifiées grâce à l’intelligence artificielle. Deux films qui proposent de réfléchir sur la possible coexistence du vrai et du faux, d’interroger les émotions et la mémoire, ou encore de se confronter à l’indiscernabilité des frontières entre réel et virtuel.

Pour pas être seul de Théo Hoch

France / 2018 / Fiction – Faux documentaire / 10’

Vincent (interprété par Vincent Macaigne) participe au tournage en motion capture d’un jeu vidéo appelé Soulkeeper dans lequel il interprète un chevalier revenu d’entre les morts. Pour sa première journée sur le plateau, il est suivi par une équipe de télévision.

Après avoir intégré une classe préparatoire littéraire et le Master Pro cinéma de Paris 1, Théo Hoch réalise en 2018 Pour pas être seul, qui a été diffusé dans plusieurs festivals internationaux. En 2021, il a signé Été maison hantée, court métrage d’épouvante. Il prépare actuellement son troisième court métrage, L’Île triste

Swatted d’Ismaël Joffroy Chandoutis

France / 2018 / Documentaire – Expérimental / 21’

Des joueurs en ligne racontent leurs difficultés à échapper au « swatting » un phénomène de cyber-harcèlement qui menace leur vie à chaque partie. Les événements prennent forme à travers des vidéos Youtube et des images vectorielles issues du jeu vidéo GTA V, modifiées par un programme.

Ismaël Joffroy Chandoutis s’est formé au Fresnoy – Studio national des arts contemporains. Swatted a été présenté et primé dans de nombreux festivals internationaux. En 2020, Maalbeek, son second court métrage, a été sélectionné à la Semaine de la Critique et a reçu de nombreux prix dans le monde entier, et également le César du meilleur court-métrage documentaire. Il prépare actuellement son premier long métrage, intitulé Deep Fake. En 2023, pour la biennale internationale des arts numériques d’Île-de-France (Nemo), il a créé une œuvre intitulée Madotsuki_the_Dreamer, poursuivant son travail à partir de logiciels de génération d’images par intelligence artificielle. 

Intervenant

Damien Truchot (programmateur cinéma du festival)


Le 28 mai à 15h45

Médiathèque André Malraux – 4 rue Albert Camus, 94700 Maisons-Alfort

Plus d’informations et réservation sur le site des bibliothèques 


Les avant-premières du FHA

À l’approche du festival de l’histoire de l’art, le mois de mai s’anime avec une série d’événements qui préfigurent la richesse de la programmation à venir. Avant-premières, rencontres, ateliers et projections jalonnent ces semaines, offrant au public une immersion anticipée dans les thématiques du festival. Ces rendez-vous privilégiés permettent d’échanger avec des historiens et historiennes de l’art, des chercheurs et chercheuses et des professionnels et professionnelles du milieu culturel, créant ainsi un espace de dialogue et de réflexion.

 

Théo Hoch, Pour pas être seul, 2018